Les génois ont dû déployé des efforts considérables pour élever leurs tours alors que la nature, seule, a sculpté le Lion de Roccapina, comme un sphinx. Le félin fixe le large, couché dans le granit rose.
Au pied du col de Roccapina deux tours posées sur un éperon rocheux surplombent une plage de sable blond. La plus ancienne des deux tours n’est qu’une ruine dont le profil est une tête de lion.
Rentrée dans la légende du Sartenais, elle est à l’origine de l’appellation des lieux.
La deuxième tour est une tour génoise, érigée selon le plan de protection de la côte sud ouest de l’île établi à la fin du XVIe siècle.